|
Encornet, calamar, casseron
Chipiron (Pays Basque)
Supion (midi de la France) |
|
Squid, long-finned squid (GB), Calamaro comune (I), Calamar (E), Gewöhnlicher Kalmar (D) |
|
Critères de reconnaissance |
Corps fuselé (taille variable selon l'espèce)
Couleur claire avec taches changeantes, de brune à rouge
Nageoires latérales triangulaires sur l'arrière formant un losange caudal
Tête dans le prolongement du corps entourée de 8 tentacules et de 2 bras rétractiles, tous ventousés
Gros yeux
Fuite souvent soulignée par un jet d'encre |
|
Distribution |
De la Méditerranée à l'ouest de la Baltique, l'Atlantique jusqu'au nord ouest, la Manche et la mer du Nord. |
|
Biotope |
Les calmars fréquentent les espaces mésopélagiques et infrapélagiques (50 à 400 mètres) et sont de ce fait difficilement observables, sauf en période de ponte où ils regagnent les eaux côtières. |
|
Description |
Le corps à section ronde s'effilant vers l'arrière est, contrairement à celui de la seiche, peu pigmenté, et souvent clair ou rougeâtre. Il portedeux nageoires latérales triangulaires, jointes à l'arrière et qui, vues de dessus, forment un losange caudal, occupant les deux tiers du manteau*. Les longueurs variables entre le tiers et les deux tiers arrières et les formes des nageoires sont importantes pour la détermination des espèces.
Dimensions courantes (longueur du manteau) : 20 à 30 cm, l'espèce Loligo forbesii peut atteindre 40 cm pour les femelles et 90 cm pour les mâles et l'espèce Loligo vulgaris varie de 35 (femelles) à 64 cm (mâles).
Dans le prolongement du corps, la tête est pourvue de deux yeux bien développés. Elle est entourée par huit courts tentacules, correspondant à ceux des poulpes, et deux longs bras rétractiles spécialisés pour la chasse, tous munis de ventouses.
Au centre des tentacules la bouche équipée de glandes salivaires venimeuses est constituée de deux mandibules cornées qui forment unbec coriace.
Ce mollusque dépourvu de coquille dissimule néanmoins, à l'intérieur du manteau, le vestige d'une coquille interne, sorte de lame cornée en forme de plume ou de gouttière selon l'espèce.
Sous le manteau la cavité palléale*, dans laquelle débouchent les organes génitaux et excréteurs, la poche à encre et l'extrémité inférieure de l'appareil digestif, contient également deux branchies qui oxygènent le sang bleu du calmar. |
|
Espèces ressemblantes |
Le genre a été décrit pour la première fois par Jean-Baptiste Lamarck en 1798. Toutefois, le nom a été utilisé plus tôt : Schneider, 1784 et Linnaeus, 1758 : il pourrait même avoir été utilisé par Pline. Au début du XIXe siècle, ce nom générique a été souvent utilisé comme un groupement vrai pour tous les calmars.
Le genre comprend deux sous genres, et de nombreuses espèces sont en attente d'affectation :
Sous-genre Loligo (Alloteuthis) Wülker, 1920 qui comprend pour la zone métropole :
Loligo (Allotheutis) subulata Lamarck, calmar européen commun,
Loligo (Allotheutis) media (Linnaeus, 1758)
Sous-genre Loligo (Loligo) Lamarck, 1798 qui réunit dans nos eaux côtières :
Loligo (Loligo) vulgaris avec les sous espèces
Loligo vulgaris vulgaris Lamarck, 1798
Loligo vulgaris reynaudi D'orbigny, 1739
Loligo (Loligo) forbesii Steenstrup, 1856
et dans la zone Atlantique Nord :
Loligo pealei Lesueur, 1821
Ces calmars et beaucoup d'autres espèces de genres voisins (Illex, Ommastrephes, ...), bien que similaires, ne peuvent être, dans le cadre de notre démarche, identifiés avec précision, d'où la description du genreLoligo au lieu de la description de plusieurs espèces. |
|
|