Consultation sur les possibilités de pêche pour 2018
Le 15 septembre était le dernier jour pour adresser des propositions à propos de la pêche en mer pour 2018 à la Commission européenne qui espère le plus grand nombre possible de contributions.
L’UNAN a tenu à rappeler les mesures élémentaires pour la préservation de la ressource :
- Respect du repos biologique par tous ;
- Taille minimale des captures pour tous ;
- Favoriser la pêche à l’hameçon, pêche sélective.
Et demande pour la campagne de pêche 2018 :
Mer du Nord/Manche/ Atlantique nord
- Moratoire pour tous, correspondant au repos biologique, soit du 1er Janvier au 15 avril minimum.
Atlantique sud/Golfe de Gascogne
- Porter la taille minimale des captures à 42 cm pour tous.
- Moratoire pour tous, correspondant au repos biologique, soit du 1er Janvier au 15 avril minimum.
Si ces préconisations sont mises en place, l’UNAN profondément attachée à la préservation de la ressource est alors favorable, si nécessaire, à la mise en place de quotas journaliers adaptés à chaque zone en fonction de l’état des stocks, suivant l’avis du CIEM, Conseil International pour l'Exploration de la Mer.
FEDERATION NATIONALE DE LA PLAISANCE ET DES PÊCHES EN MER .....
(ou comment nous préparer à la mise en place d'un permis mer ......)
Assises 2017 de la Plaisance et des Pêches en mer : vers un carnet mensuel…
Depuis plusieurs années, confrontés aux mesures drastiques sur le bar, nous avons proposé la mise en place d’un quota mensuel plus adapté à notre activité. Lors de la séance plénière consacrée à la pêche du bord et en bateau, nous avons pu constater que les positions au niveau national et européen semblaient évoluer dans le bon sens. M. Stéphane Travert, Ministre de l’Agriculture et de la Pêche (voir la lettre du Ministre) et M.Gueudard Delahaye, directeur de la DPMA, ont proposé, pour sortir du quota journalier, une expérimentation basée sur un système de bagues. M. Alain Cadec, Président de la commission Pêche au parlement européen à Strasbourg, a tenu, dans une vidéo que je vous invite à regarder avec la plus grande attention, à nous faire part des avancées européennes sur le sujet. Ses propos sont encourageants et nous permettent d’espérer une avancée significative dans les prochaines années et peut-être une expérience pilote dès 2018. Pourquoi pas en France ! Cela nous encourage à poursuivre notre combat et confirme le bien-fondé de nos propositions…
Une pétition qui circule sur FB est qui sera envoyée sous forme de lettre avec le résultat à l'UE avant que les ministres décident à quelle sauce nous allons être mangés la saison prochaine:
Pêcher le Bar n’est pas un crime Empêchons l’UE de faire que cela le devienne
L’UE veut rendre illégal pour le public de prendre et de garder un Bar en 2018, c’est Injuste et disproportionné
L’European Anglers Alliance (EAA) représentant les pêcheurs Européens et l’EFTTA (European Fishing Tackle Trade Association) Représentant les fabricants et importateurs européens de matériels demandent au Conseil des Ministres de la Pêche à Bruxelles qui se réunit le mois prochain, de protéger nos droits et de permettre aux pêcheurs de continuer à pêcher toute l’année et de pouvoir garder un Bar par sortie entre fin juin et fin décembre.
Les citoyens qui aiment la pêche responsable et aiment partager de temps en temps une de leurs prises ont déjà suffisamment soufferts des restrictions sévères qu’ils subissent souvent unilatéralement depuis 2015 pour protéger les stocks, maintenant ce droit est en passe de nous être totalement retiré au profit de la pêche professionnelle.
Ne laissons pas l’Europe nous retirer un droit qui fait partie de la vie de nombreux pêcheurs
Ce qu'il en est sorti après les discussions du 11 et 12 décembre 2017 à travers le communiqué de la plateforme de la petite pêche
COMMUNIQUÉ DE PRESSE du 13 décembre 2017
de la Plateforme Petite Pêche
Résultats du Conseil des ministres : les ligneurs toujours inquiets pour leur avenir
Le Conseil des ministres des pêches de l’Union Européenne s’est tenu les 11 et 12 décembre 2017 à Bruxelles afin de décider des possibilités de pêche pour les flottilles de l’Union. Parmi l’ensemble des décisions prises, les ligneurs de bar attendaient avec anxiété celle sur la gestion du bar au nord du 48ème parallèle :
Pour la pêche récréative, seul le pêcher-relâcher est autorisé en zone nord (0 bar pour les plaisanciers) et zone sud 3 bars jours. C’est ce qui était prévu par la commission.
pour la pêche professionnelle : poursuite du moratoire de la pêche du bar avec des débarquements autorisés par dérogation EN DEHORS DES MOIS DE FEVRIER ET MARS :
– Chalutiers de fond et senneurs : respectivement 100 et 180 kg par mois et 1% du poids des captures journalières
– Métiers de l’hameçon : 5 tonnes par an et par bateau
– Filets fixes : 1.2 tonnes par an et par bateau
Une réglementation aux effets incertains
Comme nous l’avons indiqué, la fixation d’un plafond de capture annuel à 5 tonnes par ligneur menace directement de faillite les bateaux avec deux marins à bord, dépendant quasi-exclusivement du bar. Nous espérons que ces entreprises ne seront pas laissées sans aide de la part de la France. Nous nous réjouissons toutefois que l’Union Européenne tienne compte de la forte dépendance économique au bar du métier de la ligne et de son faible impact sur la ressource et sur l’environnement conformément à la Politique Commune des Pêches.
Nous nous réjouissons également d’avoir été entendus sur la nécessité d’appliquer un moratoire TOTAL durant les mois de février et mars, empêchant ainsi tout débarquement durant la période de reproduction.
Les mesures prises sur la plaisance nous semblent appropriées compte tenu de la situation du stock et de l’impact de cette activité sur la ressource. Dans la mesure où les autorisations de débarquements autorisées pour les arts trainants se limitent aux prises réellement inévitables et accessoires, elles sont justifiées. Cependant, étant donné la situation dramatique du stock, nous craignons que la moindre autorisation de prise accessoire ne produise un effet d’aubaine. Nous avons eu vent tout au long de l’année de très nombreux actes de fraudes, notamment des débarquements non déclarés, ainsi que des transbordements entre navires. Si de tels actes continuent d’être commis en 2018, alors nous pouvons craindre le pire pour 2019. De même, la fixation d’une limite annuelle d’1.2 tonnes pour le filet fixe est une mesure potentiellement risquée si cela se traduit par une incitation à cibler spécifiquement le bar et in fine, par un accroissement des débarquements.
Par ailleurs, nous sommes particulièrement inquiets quant à la question de la mise en œuvre du Brexit pour 2019. La question du bar doit absolument être discutée, et aboutir avant la sortie effective du Royaume –Uni, faute de quoi il est absolument certain que les ligneurs, et le bar, seront pris en otage par les pêcheurs anglais. Nous avons pu avoir un aperçu des dégâts que cela peut engendrer avec le comportement dévastateur des coquillards anglais en Baie de Seine.
Enfin, nous rappelons que le problème de la délimitation des stocks est crucial et nous regrettons qu’il ne soit toujours pas abordé. Dans le golfe de Gascogne, l’application à minima, comme en zone Nord, de la même période de repos biologique en février et mars est une mesure de gestion indispensable afin d’éviter la reproduction du scénario catastrophe de la zone Nord.
Le communiqué de la fédé de CSM
Les mesures scandaleuses sur le bar montrent que les autorités européennes, et par suite françaises, ont prémédité un procès d’intention aux pêcheurs loisir de Manche. Elles n’ont pas contesté des données fausses du CIEM sur les prélèvements de bars, les autorités se sont révélées même complices d’un procès truqué. Truqué car inquisitorial : le procédé d’un « pifomètre à charge » dans les mains de Bruxelles pour gérer les bars est indigne alors que Paris devait mettre en place un outil de recensement depuis 2012. Truqué, ce procès car orienté : oublier les propositions européennes et des fédérations de mettre en place une application de suivi, c’est s’autoriser la mauvaise foi !
Les mains libres de tout chiffre objectif, les autorités ont d’ailleurs osé faire assumer une augmentation des prélèvements en 2016, alors que les quotas drastiques avaient nécessairement bridé les pêcheurs amateurs ! C’est digne des procès soviétiques !
Décrédibilisé au sein de la communauté des pêcheurs de loisir, le moratoire risque de déclencher l’équivalent de la prohibition en 1933 : une culture populaire, partagée, de pêche du bar ne pourra pas s’arrêter par une simple injonction sur les rivages de la Manche.
Au-delà du risque de l’irrespect de cette seule mesure, c’est les autorités gestionnaires elles-mêmes qui se montrent en porte-à-faux. Irresponsables d’abord car déclenchant un choc économique sur un secteur clé de Brest à Dunkerque : la plaisance. Irresponsables encore car la victime de leur injustice, la communauté indignée des pêcheurs loisirs risque de fragiliser ses liens citoyens : nos bonnets rouges ont de la mémoire !!
Une réaction, une prise en compte des responsabilités est urgente !
Pierre Mahieu
Président Fédération Chasse sous Marine Passion
Le communiqué de la FEDERATION NATIONALE DE LA PLAISANCE ET DES PÊCHES EN MER ? , trop drôle
communiqué FNPP
Notre fédération mène, depuis plusieurs années un combat pour défendre nos droits de pêche. La limitation des prises pour les espèces en difficulté s’appuyant sur les seuls quotas journaliers ne peut conduire qu’à une impasse. Conscients de cette situation, nous avons proposé, avec d’autres fédérations représentatives, la mise en place de quotas mensuels. Plus adaptés à notre activité, ils présenteraient aussi l’avantage d’évaluer sans ambiguïté le niveau de prélèvement de la pêche de loisir des espèces concernées et de lutter plus efficacement contre le braconnage.
La Commission européenne, sourde à tous nos propos et s’appuyant sur des données totalement erronées, a proposé des mesures excessives, incohérentes et injustes qui menacent gravement l’existence même des activités de pêche de loisir en mer. Le Conseil des ministres des pêches, réuni le 13 décembre, ne les a pas formellement rejetées, mais quatre pays dont la France souhaitent leur suspension jusqu’à parution des données CIEM 2017. La possibilité de prélever un bar par jour au second semestre sur la zone Nord serait alors à nouveau examinée ! Quelle cohérence ! Cette situation ubuesque confirme nos analyses. L’existence de deux stocks distincts Nord et Sud n’est qu’une supercherie administrative. Les dernières parutions sur les migrations des bars en Atlantique sont éloquentes. A titre d’exemple, 60 % des bars tagués sur Ouessant ont été retrouvés sur le Plateau de Rochebonne ! De qui se moque-t-on ?
M. Alain Cadec, conscient de cette situation, avait suggéré un quota de 1 bar par jour et par pêcheur en attendant l’instauration de quotas mensuels possiblement en 2019. Il n’a malheureusement pas été suivi. Nous espérons que ses propositions finiront par être entendues et sauveront une pêche de loisir aujourd’hui gravement menacée. Si les mesures de la commission étaient confirmées en l’état, les pêcheurs récréatifs européens n’auraient pas d’autre choix que d’entamer une action en justice auprès de la Cour européenne pour discrimination et utilisation de données erronées.
Interdiction de la pêche du bar : l’avis de ComptoirDesPêcheurs.com
Pourquoi ce sujet n’est-il pas traité au niveau national ?
La Commission européenne a décidé de prendre le dossier en main devant l’inaction des gouvernements nationaux qui n’ont jamais su gérer la ressource disponible et partager intelligemment les quotas de pêche.
Avec le Brexit, le retrait des autorisations de pêche pour les membres de l’Union européenne dans les eaux nationales du Royaume-Uni n’a fait qu’aggraver les choses.
Y a-t-il une réelle surpêche du bar et la solution proposée est-elle justifiée ?
Il est très difficile de répondre à la question de la surpêche du bar, étant donné le peu d’études sur ce sujet : le principal organisme d’étude du comportement des poissons est financé par la grande distribution et les syndicats de pêcheurs professionnels...
Les intérêts des pêcheurs particuliers sont donc gérés par organismes liés à la pêche industrielle qui ont tout intérêt à faire porter le chapeau sur la pêche récréative, afin d’éviter de réduire leurs quotas...
Comment peut-on imaginer qu’il ait fallu autant de temps pour interdire aux pêcheurs de travailler pendant les deux mois de reproduction des bars ? (Nos amis chasseurs n'ont pas mis longtemps avant de protéger le gibier pendant des périodes similaires…)
Comment concevoir que les pêcheurs professionnels aient encore le droit de pêcher des bars juvéniles en dessous de la maille imposée à la pêche de loisir (36 cm pour la pêche professionnelle contre 42 cm pour la pêche de loisir dans le nord) ?
Quel est le sens de couper la France en deux ? Un bar se moque royalement d’une délimitation géographique pour organiser ses déplacements en période de frai. Le marquage des poissons a récemment permis d’observer leur grande mobilité entre les zones situées au nord et au sud du 48° parallèle.
Enfin, si l’on regarde quelques chiffres, on estime à 2,7 millions le nombre de pêcheurs en mer de loisir, en France répartie comme suit :
• 1,2 million de pêcheurs à la ligne (en bateau)
• 1,5 million de pêcheurs à pied (pêche du bord et coquillages/crustacés)
La moyenne nationale étant de trois poissons par an pour les pêcheurs à la ligne, c’est une goutte d’eau par rapport à la pêche réalisée par les professionnels.
Nous sommes donc convaincus que problème ne vient pas de la pêche de loisir !
Quelle est la position de ComptoirDesPêcheurs.com ?
Face aux nombreuses questions restées sans réponse due principalement au laxisme des états européens et à la complaisance des organismes d’études de régulation et à l’impact économique sur petites entreprises, détaillants de pêche et guides qui vivent grâce à la pêche récréative, nous ne pouvons qu’être vent debout contre ce projet de régulation.
Que pouvez-vous faire ?
Chez ComptoirDesPêcheurs.com nous vous encourageons à pêcher en No-Kill (le potentiel de survie des bars pêchés avec cette pratique étant démontré), et à préserver de toutes vos forces le bar, ce poisson que nous aimons tous tant. Nous vous encourageons à faire des prélèvements raisonnables avec des mesures supérieures à la réglementation minimum ; mais nous ne pouvons pas cautionner la proposition de la Commission européenne !
Une pétition est en ligne pour dénoncer ce document et vous opposer aux sanctions qui pèsent sur la pêche de loisir ; deux clics et c’est bon : à vous de jouer !
Je protège le bar et la pêche de loisir :
Signer la pétition en Français : http://ow.ly/pP7X30gIK9R
Sign in English : http://ow.ly/TVmG30gImpd
Apparté
J'ai vu beaucoup de discussions la dessus, pourquoi la zone nord, pourquoi la zone sud???
j'avais donné un début d'explication en disant que la gestion sud était plus française qu'européenne, c'est ici
http://agriculture.gouv.fr/projet-darrete-modifiant-larrete-du-24-novembre-2016-creant-un-regime-national-de-gestion-pour-la
Suite à la mise sur les étals des poissonneries durant les mois de décembre et janvier d'une quantité impressionnante de bars de chalut pêchés sur frayères, une page Facebook https://www.facebook.com/groups/1164225547013306/?fref=nf a vu le jour et recueille en quelques jours plusieurs milliers d'internautes , cette page dénonce cette situation en sensibilisant les commerçants du problème de la gestion de cette ressource bar et surtout des menaces d'extinction qui pèse sur celle ci
Le 23/01/2018
Suite à la parution hier dans le télégramme de Brest d'un article quelque peu maladroit dans le contexte actuel, ils ont publié aujourd'hui un rectificatif avec des réactions de quelques "représentants " de la filière
http://www.letelegramme.fr/economie/poisson-de-saison-le-bar-a-part-23-01-2018-11822746.php
Attendons de voir comment certains vont se raccrocher aux branches .........
Il ne faut pas oublier non plus qu'à partir de la semaine prochaine la pêche du bar est fermée pour 2 mois, le commerce de ce poisson aura fonctionné à fond pendant les mois de décembre et janvier, innondant les étals de poissons aux ouies rouge ( écrasés et noyés dans les filets) et le ventre gonflé de laitance et d'oeufs, c'est sur qu'à un moment il faudra nous expliquer comment protéger cette ressource en agissant ainsi et comment les loisirs sont responsables de cette situation .....
COMMUNIQUE DE LA PLATEFORME PETITE PECHE
L'hiver, la bonne saison pour la (surpêche) du bar
Le 21 janvier 2018, le Télégramme de Brest publiait en Une « Mangeons du poisson de saison ». Pour consommer responsable, il faut consommer de saison. Cette logique issue de l’agriculture s’appliquerait donc aux produits de la mer, le bar et la tomate partagent bien des points communs, comme chacun sait. On trouve donc en page 3, un encart fourni par l’Organisation de Producteurs Pêcheurs de Bretagne indiquant aux lecteurs les poissons à consommer l’hiver : congre, sole, coquille, bar…
Saisonnalité des espèces recommandée par l’OP pêcheurs de Bretagne dans l’article du Télégramme
Et il faut acheter le bar principalement en hiver puisque c’est là qu’il est le plus abondant… Voilà le principe : la bonne saison, c’est celle de l’abondance, quand il peut être pêché par centaines de tonnes par des techniques de pêche intensives, quitte à surpêcher…. Mais à la bonne saison !
On apprend ainsi dans l’article que l’Armement lorientais APAK, 5 chalutiers de 17 à 22 mètres, revendique une pêche « responsable » et de saison, avec une démarche proche de celle des paysans responsables, vendant en circuit court…. Quand on sait que cet armement a été l’un des plus ardents défenseurs de la pêche du bar au chalut pélagique sur les frayères, cela revient à attribuer à la ferme des mille vaches le label du parfait Petit Producteur Responsable… La dernière phrase de l’article a particulièrement choqué nos adhérents, car s’il y a bien des pêcheurs qui disparaissent actuellement, ce sont plutôt les ligneurs, et non les navires de l’APAK qui ne ferait pas construire un 6ème navire s’il était en danger…
Nous voulons dénoncer ici la logique qui fait la promotion de la pêche intensive, surtout lorsque, dans le cas du bar, elle se fait au détriment de toute une flottille qui le pêche en faible quantité mais tout au long de l’année, à l’exception de sa période de frai.
Le bar, une espèce surexploitée par la pêche hivernale sur frayères
Le bar est une espèce qui subit depuis plus de vingt ans une surpêche massive en hiver par les chalutiers pélagiques, sur les zones de frayères où les poissons se rassemblent par milliers pour se reproduire. Ces navires pêchent en bœuf, c’est-à-dire qu’ils trainent avec leurs deux bateaux un chalut de très grande dimension et peuvent ainsi réaliser des coups de chalut de plusieurs tonnes de bar, écrasant et piquant le poisson, et débarquent ainsi d’énormes quantités de poisson, de faible qualité, qu’ils écoulent à bas prix pour les promotions de grandes surfaces.
On voit sur cette photographie du bar de chalut pêché au mois de février, taché de rouge et à la peau sèche, signes de sa médiocre qualité, en promotion dans une grande surface à l’hiver 2017, en pleine période de moratoire hivernal en Manche
L’association des Ligneurs de la Pointe de Bretagne se bat depuis des décennies pour que cesse cette surpêche hivernale et qu’on laisse une période de repos pour le bar lors de la reproduction. En vain… Le nombre de ligneurs de bar diminue chaque année, en silence et dans l’indifférence totale des représentants professionnels et de l’administration. En 2014, l’avis scientifique sur le stock de bar dans les eaux de la Manche et de la Mer du Nord tombe : le stock est gravement surexploité et son avenir est menacé, et avec lui, celui de nombreux ligneurs de bar…
Le métier de ligneur consiste à capturer le poisson avec des hameçons, essentiellement. Cela peut être avec une seule ligne à main, au bout de laquelle est accroché un leurre ou un appât, à la traîne ou à la palangre, une ligne composée de plusieurs dizaines d’hameçons posée sur le fond. La particularité des métiers de l’hameçon, c’est de dépendre de l’appétit du poisson. Contrairement au chalut ou au filet, si le poisson n’est pas décidé à mordre, il ne peut le capturer.
Un ligneur remonte un bar pêché à la canne au large des Glénan, Finistère sud. Chaque bateau capture en moyenne quelques dizaines de kilos de bar par jour, très loin des capacités des chalutiers pélagiques.
Cette technique de pêche est l’une des plus respectueuses de la ressource et du milieu marin qui soit. Elle n’abîme pas les fonds, elle est économe en carburant, elle permet de rejeter vivants les poissons trop petits ou non commercialisables. Les poissons capturés sont le fruit de marées d’une journée au maximum. Ils sont capturés un par un, saignés afin d’éviter que le sang ne tâche la chair et n’altère son goût.
C’est aussi l’une des techniques les respectueuses des hommes… La flottille des ligneurs en France est forte de plus de 500 navires, quasiment exclusivement des petits bateaux de moins de 12 mètres, embarquant entre un et trois hommes à bord. En capturant peu mais en valorisant bien, les ligneurs peuvent vivre sans surexploiter la ressource.
Les ligneurs de bar possèdent aussi la particularité d’être extrêmement dépendant à cette espèce. Toute interdiction ou même diminution du quota autorisé sonnerait immédiatement leur arrêt de mort.
Les bars de ligne sont d’excellente qualité, les yeux bombés et brillants, la chair bien ferme et la peau luisante. Cela permet de valoriser au mieux le bar, entre deux à trois fois le prix du bar de chalut en criée…
En 2015, le chalutage pélagique sur frayères est interdit par l’Union Européenne en Manche et en Mer du Nord et un moratoire hivernal en février et mars est instauré. Malgré cette décision (tardive), la situation du bar est loin d’être rétablie et le bar est désormais quasiment interdit de capture, à l’exception d’un quota annuel de 5 tonnes pour les ligneurs.
Paradoxalement, ni les instances représentatives des pêcheurs, ni l’administration ne semblent avoir tiré les leçons du scénario catastrophe vécu par tous les pêcheurs, sans exception, en Manche. Ainsi, la pêche du bar sur frayères est toujours autorisée dans le golfe de Gascogne, entre Audierne et les côtes du nord de l’Espagne. Il n’y a donc AUCUNE remise en question quant à la durabilité d’une telle technique de pêche sur une espèce aussi sensible que le bar.
Alors que les bars de part et d’autre de la pointe Bretagne ne forment très probablement qu’un seul et même stock, le fait de continuer à les pêcher intensivement en période hivernale menace dangereusement le stock, et l’ensemble des navires qui dépendent du bar pour vivre. Paradoxalement, cela menace aussi tous les autres métiers, chalutiers de fond et fileyeurs, qui en capturent de façon accessoire et qui risquent, comme en Manche, d’en être privé si la sous-population du golfe de Gascogne s’effondre comme en Manche.
Nous appelons donc l’Union Européenne et l’Etat français à reconsidérer cette situation et instaurer un moratoire intégral pour tous les métiers et toutes les zones en février et mars de chaque année. Nous appelons également les poissonniers, les grandes surfaces et les citoyens à adopter une attitude responsable et bannir le bar des étals entre février et mars.
Et enfin nous demandons aux citoyeux soucieux de l’avenir du bar et de la petite pêche de signer la pétition lancée il y a un an pour demander aux grandes surfaces d’arrêter de vendre du bar en février et mars : Pétition des ligneurs de bar : cessez de vendre du bar lors de la reproduction
Le texte officiel sur les possibilités de pêche pour 2018
le texte sorti au JO de l'UE sur les possibilités de pêche pour 2018
http://eur-lex.europa.eu/legal-content/FR/TXT/…
En photo la carte des zones CIEM
ce qui intéresse les loisirs est dans l'article 9 :
Article 9
Mesures relatives à la pêche du bar européen
1. Il est interdit aux navires de pêche de l'Union, ainsi qu'à toute pêcherie commerciale exerçant ses activités depuis la côte, de pêcher du bar européen dans les divisions CIEM 4b et 4c ainsi que dans la sous-zone CIEM 7. Il est interdit de détenir à bord, de transborder, de transférer ou de débarquer du bar européen capturé dans cette zone.
2. Par dérogation au paragraphe 1, en janvier 2018 et du 1er avril au 31 décembre 2018, les navires de pêche de l'Union dans les divisions CIEM 4b, 4c, 7d, 7e, 7f et 7h et dans les eaux situées à moins de 12 milles marins des lignes de base relevant de la souveraineté du Royaume-Uni dans les divisions CIEM 7a et 7g peuvent pêcher le bar européen et détenir à bord, transborder, transférer ou débarquer du bar européen capturé dans cette zone avec les engins mentionnés ci-après et dans les limites suivantes:
a)
en utilisant des chaluts de fond (28), pour des prises accessoires inévitables, d'un maximum de 100 kilogrammes par mois et de 1 % en poids du total des captures d'organismes marins détenues à bord et prises par ce navire en une seule journée;
b)
en utilisant des sennes (29), pour des prises accessoires inévitables, d'un maximum de 180 kilogrammes par mois et de 1 % en poids du total des captures d'organismes marins détenues à bord et prises par ce navire en une seule journée;
c)
en utilisant des hameçons et des lignes (30), un maximum de 5 tonnes par navire et par an;
d)
en utilisant des filets maillants fixes (31), pour des prises accessoires inévitables, d'un maximum de 1,2 tonne par navire et par an.
Les dérogations énoncées au premier alinéa s'appliquent aux navires de pêche de l'Union qui ont enregistré des captures de bar européen au cours de la période allant du 1er juillet 2015 au 30 septembre 2016: en ce qui concerne le point c), les captures sont enregistrées par des navires utilisant des hameçons et des lignes et, en ce qui concerne le point d), les captures sont enregistrées par des navires utilisant des filets maillants fixes. En cas de remplacement d'un navire de pêche de l'Union, les États membres peuvent autoriser l'application de la dérogation à un autre navire de pêche, pour autant que le nombre de navires de pêche de l'Union bénéficiant de cette dérogation et leur capacité de pêche globale n'augmentent pas.
3. Les limites de captures fixées au paragraphe 2 ne sont pas transférables entre les navires, ni d'un mois à l'autre lorsqu'une limite mensuelle est d'application. Pour les navires de pêche de l'Union utilisant plus d'un engin au cours d'un mois calendrier, il est fait application de la limite de capture la plus faible fixée au paragraphe 2 pour tout type d'engin.
Les États membres notifient à la Commission toutes les captures de bar européen par type d'engin, au plus tard 15 jours après la fin de chaque mois.
4. Dans le cadre de la pêche récréative, y compris depuis la côte, dans les divisions CIEM 4b, 4c et 7a à 7k, seule la capture de bar européen suivie d'un relâcher est autorisée. Il est interdit de détenir à bord, de transférer, de transborder ou de débarquer du bar européen capturé dans cette zone.
5. Dans le cadre de la pêche récréative dans les divisions CIEM 8a et 8b, un maximum de trois spécimens de bar européen peut être détenu par pêcheur et par jour.
APRES QUELQUES SEMAINES DE MOBILISATION DES ACTEURS DA LA PAGE FACEBOOK QUI DENONCE LA VENTE DU BAR DE FRAYERES ONT TROUVE CE GENRE DE COMMUNIQUE
Extrait du communiqué de presse de FranceAgriMer : Message de solidarité avec les professionnels de la production et de la commercialisation du bar
Message de solidarité avec les professionnels de la production et de la commercialisation du bar
Les représentants professionnels ont manifesté, auprès des pouvoirs publics, leur vive émotion suite aux informations faisant état de menaces et d’intimidations formulées à l’encontre de professionnels pêchant ou commercialisant du bar en ce début d’année.
Ils ont tenu à rappeler les efforts considérables consentis depuis 2015, l’engagement des professionnels aux côtés des scientifiques pour améliorer la connaissance de l’espèce et l’encadrement réglementaire très strict, auquel l’ensemble des métiers estsoumis, renforcé par le règlement du conseil de l’Union européenne établissant les possibilités de pêche pour 2018 en zone Manche et Mer du Nord, par les limitations de capture instaurées par la réglementation professionnelle nationale dans le golfe de Gascogne, dans le respect des recommandations scientifiques, et par les nombreux contrôles auxquels la filière est soumise.
Le conseil spécialisé a ainsi fait part de sa pleine solidarité avec les pêcheurs professionnels (ligneurs,
fileyeurs, chalutiers…), mareyeurs, poissonniers et distributeurs, capturant ou commercialisant du bar
issu de la pêche française, dans le respect le plus strict de la réglementation nationale et européenne.
Pour en savoir plus, les dernières données économiques disponibles sur les filières pêche et aquaculture sont consultables sur le site internet de FranceAgriMer :
http://www.franceagrimer.fr/CSpecheaquaculture310118
no comment ............
Un article de Bretagne/Bretons en date du 12 février 2018
Pêche. N’achetez pas de bar !
12 février 2018, René Perez, 3 974 Vues, 0 CommentaireDes pêcheurs-ligneurs ont lancé le mouvement, des consommateurs ont relayé et certaines enseignes s’y mettent à leur tour : il ne faut pas acheter de bar en ces mois de février et mars. C’est la réponse la plus appropriée pour dissuader ceux qui enfreignent les règles en allant faire des razzias sur les bancs de bars en cette période de frai où ils se rassemblent pour se reproduire. C’est le moment de l’année où le poisson-roi de Bretagne est le plus vulnérable. Lui, d’ordinaire solitaire et combatif, se laisse prendre en quantités astronomiques par des chalutiers pélagiques quand ils se met en bancs serrés. Et on sait qu’en certaines circonstances, les quantités étaient telles qu’elles donné lieu à des ventes à prix de retrait pour finir en alimentation animale.
Le résultat, on le connaît. Au nord de l’île de Sein, les pêcheurs ne peuvent plus pêcher le bar, sinon en technique du « no kill ». On ne tue pas, on rejette à l’eau. La décision prise l’an dernier par les autorités européennes a secoué tous les milieux de la pêche. Et singulièrement les plaisanciers qui, en quelques années, ont progressivement vu fondre leur quota journalier. D’abord 5 bars, puis 3 puis 1 puis ce 0 pointé, aboutissement d’une raréfaction de la ressource dont les habitués ont pu voir les effets. Dans nombre de secteurs, le bar semble avoir disparu. Envolé.
En Bretagne-nord et Normandie, le mouvement de boycott des achats de bar progresse de jour en jour. Au fil des ans, dans tous les secteurs de vente, les consommateurs ont compris à quel point les actions concertées peuvent peser aussi lourd que des interdictions, encore plus difficilement sanctionnables dans des espaces marins aussi vastes. La meilleure solution, c’est donc de ne plus acheter de bar en cette période de reproduction pour que cette espèce emblématique de la Bretagne ait une chance de traverser sans trop de dommages la seule période de l’année où elle reconstitue ses effectifs.
L'arnaque dans toute sa splendeur, un article paru sur Fédération chasse sous marine passion FCSMP
Les données concernant les prélèvements de bars par les pêcheurs professionnels sont consultables en ligne sur internet sur le site France
Saluons la transparence (pour une fois) des pouvoirs publics qui nous permettent de constater de visu que les prélèvements de bars sur les 8 premières semaines de 2018 sont supérieurs de 20% à celle de 2017.
Avec des prélèvement effectués uniquement par les pêcheurs pros et uniquement au sud de Brest. La délirante frontière du 48ème parallèle au dessus de laquelle on vient d’interdire tout prélèvement à la pêche de loisir et que des mesures sévères sont également appliquées aux pêcheries professionnelles!
Toute la pression de pêche s’est détournée vers les frayères du Sud, et notamment le plateau de Rochebonne. Cette zone de reproduction du bar dans laquelle un arrêté a autorisé de nouveau la pêche au chalut de décembre 2017 à janvier 2018.
Depuis le 1er janvier, en pleine période de reproduction, 683.7 tonnes de bars ont été vendues en criée alors qu’à la même époque en 2017, seulement 564 tonnes de bars l’avaient été. Ce qui représente une augmentation de 21.2% !
De plus, on constate en regardant de manière plus fine que les bars de petites tailles (entre 500 grammes et 2 kilos) sont en très nette augmentation dans ces débarquements. Or et c’est l’IFREMER qui le dit, un bar n’atteint sa maturité sexuelle que vers l’âge de 7 ans pour les femelles, soit pour un poids moyen autour de 1.2kg.
On continue donc en 2018 de débarquer des poissons qui ne se sont jamais reproduits.
Aujourd’hui la pilule est dure à avaler !
Nous expliquons tous à nos enfants que la préservation de la planète passe par une diminution de nos prélèvements sur les espèces les plus fragiles. Celles qui ont été victimes de la surpêche quand il n’y avait pour ainsi dire pas de règle.
Un durcissement de la règlementation a tout d’abord été demandé par les pêcheurs de loisir, fortement impliqués depuis des années dans la préservation de ce poisson hors du commun qu’est le bar, tant il était aisé de constater la diminution de la ressource.
- Nous avons demandé à nos adhérents d’appliquer une période de repos biologique bien avant que cela ne nous soit imposé;
- Nous avons demandé aux pouvoirs publics (et obtenu) que la maille de capture passe à 42 cm afin d’être certain de ne pas prélever un poisson qui ne soit pas reproduit (ce qui n’est toujours pas le cas pour les professionnels);
- En 2015 un quota imposé de 3 poissons par jour a été lui aussi accepté par les loisirs;
- Puis en 2016 nous sommes tombés de haut en apprenant que 6 mois de l’année la pêche du bar serait interdite pour les français du Nord du 48ème parallèle, et ensuite 1 poisson par jour seulement;
- Et en 2018 c’est la fin… L’union européenne décide de taper sur le bon élève et elle interdit tout prélèvement au pêcheur de loisir.
Toute cette règlementation pour que dans le même temps on constate que l’on continue méthodiquement de vider la mer des derniers poissons.
- On bafoue les droits des français, désormais « classés » suivant leur latitude pour savoir s’ils auront le droit de pêcher:
- On continue de mépriser la période de repos biologique, la seule mesure à même de rétablir un bon état du stock de poisson sauvage;
- On persévère dans cette erreur funeste qui consiste à prélever un poisson qui ne s’est jamais reproduit.
Alors non, c’est maintenant certain, le fait d’interdire la pêche du bar aux pêcheurs de loisir ne permettra pas de sauver ce poisson.
L’iceberg se rapproche et nous continuons à accélérer !
Si l’on continue de pêcher toujours plus avec des méthodes de pêche aussi massives que les chaluts, les pêcheurs professionnels eux même disparaîtront en même temps que leurs prises.
Et ils auront en plus fait disparaître les petits pêcheurs côtiers, ceux qui prélèvent avec un hameçon, ainsi que toute la filière de la pêche de loisir, avec notre passion.
Pierre Feuilly
Le dernier article de la voix du nord ......édifiant !!!
http://www.crplm.fr/2018/03/23/ifremer-reconnait-donner-des-chiffres-faux-sur-la-peche-de-plaisance/
IFREMER reconnaît donner des chiffres faux sur la pêche de plaisance !
23 mars 2018
Dans la voix du Nord de Boulogne de ce vendredi 23 mars 2018, IFREMER reconnaît que les chiffres des poissons pêchés par les plaisanciers sont faux et cela depuis au moins 2012 !
IFREMER annonce d’autre part que que ces chiffres sont issus d’enquêtes réalisées par des instituts de sondage …
C’est pathétique ce manque de rigueur de la part d’un institut de recherche scientifique !
Le problème, c’est que les décisions prises à l’encontre des pêcheurs de plaisance depuis 5 ans par l’Europe et les ministres, sont établis à partir de données fournies par IFREMER !
La Fédération Nationale de la Plaisance et de la Pêche en mer (FNPP) et l’EAA (fédération européenne) dénoncent depuis plusieurs années les chiffres des prises de bar par les pêcheurs
récréatifs. L’EAA a pris la décision,fin 2017, d’aller devant la cours européenne de justice pour dénoncés ces mesures discriminatoires pour les plaisanciers.
Sûrement que cet article sera versé au dossier !
Le bureau du CRPLM
Au 11 avril toujours rien de défini concernant un éventuel assouplissement de la loi au nord 48
Le lien vers le texte de loi : ( faire un copié/collé et mettre dans la barre de recherche)
http://www.dirm.nord-atlantique-manche-ouest.developpement-durable.gouv.fr/peche-de-loisir-du-bar-en-bretagne-et-dans-les-a585.html
Nous avions émis quelques doutes concernant les avis du CIEM sur les prélèvements imputés aux loisirs, on apprend maintenant que ces chiffres, qui ont servis à mettre en place la réglementation telle qu'on la connait actuellement, étaient faussés ( je n'ai pas dit trafiqués), un peu de sérieux dans ce nid de serpents serait le bienvenu
Je mets en lien le décryptage du CIEM sur le sujet, mais peut on encore les prendre au sérieux
https://wwz.ifremer.fr/Actualites-et-Agenda/Toutes-les-actualites/Stock-du-bar-en-Mer-du-Nord-Manche-Mer-Celtique-Decryptage-du-dernier-avis-du-CIEM
Morceau choisi
"Dans l’avis du CIEM de juin 2018 sur le stock du nord pour le bar, l’estimation des prélèvements de la pêche récréative pour 2016 a été corrigée par rapport à celle utilisée l'an dernier. En effet, l’estimation avancée l’an dernier sur la base d’enquêtes incomplètes et largement extrapolées a été abandonnée compte tenu de très fortes incertitudes. Le CIEM a donc fait le choix, en l’absence d’enquêtes suffisantes de revenir à la méthodologie qui était appliquée les années précédentes et qui avait pour base le taux de prélèvement estimé en 2012.
Ce taux s’appuie sur une série d’enquêtes menées entre 2009 et 2012 (sur le terrain et par téléphone) conjointement en France (par un institut de sondage), en Angleterre, aux Pays-Bas et en Belgique. Résultat : une estimation des prélèvements de la pêche récréative de l’ordre de 9% du prélèvement par rapport à la biomasse du stock. Pour tenir compte des mesures de gestion récentes limitant le nombre de bars pêchés (bag limit, qui est la limitation du nombre de prises journalières en 2016-2017, et no kill, soit l'obligation de relâcher les prises en 2018), ce dernier taux a été ajusté à la baisse dans les années récentes : 3% en 2016-2017 et 1,5% en 2018.
D'autres données ont été révisées ou ajoutées. L'ensemble de ces modifications a conduit à une révision du diagnostic. Ainsi, le stock est considéré maintenant être exploité à un niveau inférieur à celui permettant le rendement maximum durable"
mon avis personnel:
3% en 2016/2017 , 1.5% estimé en 2018 et ce sont des études basées sur des enquêtes d'opinion c'est très scientifique comme étude nous sommes très très loin des pourcentages de prélèvements que l'on nous attribuait et sur lesquels beaucoup d'entre nous avaient émis des doutes sérieux..... ils doivent quand même se sentir un peu merdeux sur ce coup
Reste à voir où tout cela va nous emmener mais pour cette année faudra faire vite pour que cela bouge
LE COMMUNIQUE DE LA PLATEFORME PETITE PËCHE QUI N'A PAS TARDE A REAGIR
COMMUNIQUÉ DE PRESSE
Le 4 juillet 2018
Avis scientifique pour le bar en zone Nord : entre girouette et roulette russe
Le 29 juin 2018, le CIEM (Conseil International pour l’Exploration des Mers) en charge des avis scientifiques pour le compte de l’Union Européenne a publié celui concernant la pêche et la gestion du bar en zone Nord, soit les eaux situées au nord du 48ème parallèle, au niveau de la Pointe du Raz, Finistère.
Un avis en décalage total avec les précédents !
Alors que les avis des deux dernières années recommandaient un moratoire complet de la pêche du bar en zone Nord, l’avis portant sur les années 2018 et 2019 recommande des plafonds de captures de, respectivement, 880 et 1789 tonnes.
Malgré une baisse constante des captures depuis les premières mesures de gestion en 2014, la situation du stock Nord est toujours dans une situation dramatique, avec :
- Un recrutement (juvéniles de bar qui rejoignent le stock) en 2015 estimé très faible
- Une quantité d’individus adultes toujours sous le seuil critique dit Biomasse Limite, en dessous duquel la population est menacée d’effondrement (voir ci-contre le graphe tiré de l’avis en question) !
Des incohérences et des inconnues pèsent lourd dans la balance…
Certainement la principale cause de ce revirement, la révision des captures de la plaisance de 2016 qui passent de 1627 tonnes à 216 tonnes, sous réserve d’un parfait respect des mesures par les plaisanciers. Cette révision est tout à fait compréhensible compte tenu des mesures de gestion en vigueur en 2016, mais l’évaluation des prélèvements de la plaisance reste malheureusement une inconnue qui pèse très lourd…
Les mesures de gestion des années 2017 et 2018 ont entraîné des rejets potentiellement importants pour les flottilles des chalutiers de fond et des fileyeurs. Inconnus pour l’année 2016, le niveau de rejets a été estimé à 162 tonnes pour 2017, 73 tonnes pour 2018 (suivant le scénario recommandé par le CIEM) et 144 tonnes en 2019. Dans la mesure où la majeure partie des rejets est constituée de prises commercialisables, l’augmentation des captures devrait, à priori, permettre de débarquer des captures accessoires auparavant rejetées.
De même, des captures pour la plaisance à hauteur de 80 tonnes sont relevées pour l’année 2018 alors que la pêche de plaisance du bar est TOTALEMENT interdite en 2018 !! Nous comprenons l’utilité de la modélisation pour l’évaluation des stocks, mais cela n’empêche peut être pas de garder ce qu’on appelle du bon sens !
De plus, il faut rappeler que de nombreuses inconnues subsistent : sur la délimitation effective des stocks de bar entre le golfe de Gascogne et le nord du 48ème parallèle, les niveaux de recrutement, les prélèvements de la plaisance ou encore les niveaux de rejets de la pêche professionnelle. En ce qui concerne la plaisance, il n’est plus possible que l’administration française ne soit même pas capable de connaitre le nombre de pêcheurs plaisanciers, ni les prélèvements d’une espèce aussi sensible que le bar.
Nous ne voulons pas jouer à la roulette russe…
Le stock de bar en zone Nord était dans les années 90 en apparemment bonne santé. C’était également le cas des ligneurs français, entre Audierne et Dunkerque, dont l’activité repose essentiellement sur le bar. En quelques années, la surpêche du bar sur les frayères par les chalutiers pélagiques a littéralement décimé la population, de bar et de ligneurs, qui sont aujourd’hui moribondes…
Si l’Union Européenne suivait ces recommandations pour l’année 2019, ce serait détruire en une année les nombreux efforts fournis par tous les pêcheurs, compromettre le rétablissement du stock et jouer à la roulette russe avec l’avenir des ligneurs de bar.
SUITE AUX SKETCHES DE CES DERNIERES SEMAINES CONCERNANT LE BAR LES POLITIQUES VONT FAIRE UNE MARCHE ARRIERE, COMME D'HAB
05 septembre 2018
Infos GIFAP:
Déblocage du bar en zone Nord !
Suite à tous les courriers de politiques et de parlementaires de ces dernières semaines, le Commissaire Européen Karmenu Vella a répondu officiellement en date du 14 août au Ministre Stéphane Travert.
La Commission européenne est actuellement à la rédaction de nouvelles mesures qui devraient permettre la conservation d'un bar par jour, à compter du 1er octobre 2018.
Afin de valider ces modifications réglementaires prises en décembre dernier, il est incontournable que les Ministres européens se réunissent et votent ces nouvelles dispositions.
Selon nos informations, ce conseil devrait se réunir autour du 19 septembre...
28 Septembre 2018
Comme annoncé en début d'année, la marche arrière a été enclenchée et on peut de nouveau prélever un bar par jour et par personne au nord 48
https://eur-lex.europa.eu/legal-content/FR/TXT/?uri=CELEX:32018R1308 c'est paru au JO de l'UE et ça rentre en vigueur 3 jours après la parution donc le 01 octobre 2018
La grande braderie sur le bar recommence comme toutes les années, les pourparlers sont en cours pour statuer sur ce que sera la réglementation 2019, et bien sur ça part dans tous les sens, la plupart des assos ayant pignon sur rue faisant du clientélisme et partant à la pêche aux adhésions, à aucun moment le bar n'est mis en avant et pris en compte sinon pourquoi un moratoire pour tous sur cette ressource n'est pas mis en place
Les propositions des uns et des autres, chacun se fera son opinion
L'UNAN
Pêche au bar en 2019 - position de l'UNAN
Depuis le début des années 2000, l'UNAN demande l'interdiction de la pêche du bar pendant la période de reproduction, soit à minima en janvier, févier et mars, ainsi que le respect de la même taille minimale de 42 cm pour tous (professionnels et plaisanciers) et toutes zones (Manche et Atlantique/Golfe de Gascogne)
En effet, les bars se regroupent pour se reproduire sur les zones de frayères connues et l'espèce est alors très vulnérable. Suivant les données scientifiques la taille minimum pour qu'un bar se soit reproduit est de 42 cm.
Ces mesures auraient été indispensables pour assurer la préservation de la ressource, dans l'intérêt de tous sur le moyen et long terme (pêche professionnelle et pêche de loisir). Malheureusement l’UNAN n'a pas été entendue par les décideurs trop attachés à la gestion du court terme et influencés par certains lobbys ne voyant que leur intérêt immédiat.
Si ces préconisations avaient été retenues et suivies, nous n'en serions pas là !
Le reste est sur ce lien
https://www.unan.fr/actualite-peche-au-bar-en-2019-position-de-l-unan-20181011-278.html
La FNPP
Nos actions pour 2018 et 2019 font bouger les lignes…
Tous les pêcheurs en mer au Nord du 48ième parallèle l’attendaient. Ils peuvent à nouveau pêcher le bar dans la limite de 1 par jour et par pêcheur depuis le 1er octobre 2018. Notre fédération n’as pas ménagé ses efforts pour obtenir la levée de cette interdiction aussi injuste qu’injustifiée : quatre manifestations sur l’ensemble du littoral concerné (Pont de Normandie, Morlaix, Cherbourg, Calais), sensibilisation des Elus, audit à l’Assemblée Nationale, nombreuses démarches dans les ministères et auprès de la commission européenne, entretien avec le Ministre Stéphane Travert, actions concertées avec les autres pays européens dans le cadre de l’EAA et le soutien de l’EFTTA, requête devant la Cour de Justice européenne, lettre EAA/EFTTA à Kaemenu Vella… Un travail acharné et incessant qui a fini par porter ses fruits. Un travail auprès des institutions que certains tentent de s’approprier mais qui, au niveau national et européen, a été essentiellement mené par notre fédération !
Merci à tous les plaisanciers, à tous les comités départementaux et régionaux qui se sont engagés et ont participé activement à nos actions. Merci à tous les élus qui nous ont écoutés et soutenus. Merci au Ministre Stéphane Travert, à ses services et au Président de la Commission Pêche au Parlement européen Alain Cadec pour leurs interventions en notre faveur.
Ce succès important auquel notre fédération a grandement contribué montre qu’il est possible de modifier en cours d’année une mesure prise par les ministres sur proposition de la commission quand celle-ci s’avère injuste et injustifiée. Nous en prenons acte.
Mais cette levée d’interdiction, si symbolique soit-elle, ne nous satisfait pas pleinement et nous allons poursuivre nos efforts pour les années à venir. Nous travaillons pour la reconnaissance de la pêche de loisir dans la Politique Commune des Pêches (PCP). Nous soutenons les actions d’Alain Cadec en faveur de la mise en place d’un quota mensuel ou annuel pour les espèces en difficulté. Les amendements des textes législatifs actuels proposés par A. Cadec dans le cadre du plan pluriannuel de gestion pour la Manche et l’Atlantique ont été adoptés par la commission pêche européenne le mardi 9 octobre 2018 et devraient être validés lors de la prochaine séance plénière.
Parallèlement, au niveau national, le principe d’un quota mensuel avec déclaration de prises, pour les espèces en difficultés pour lesquelles les prélèvements de la pêche de loisir s’avéreraient significatifs, a été retenu et figurera dans les propositions examinées lors du prochain Comité Interministériel Mer de fin d’année.
Comme vous le voyez, le combat est loin d’être terminé. Nous sommes parvenus à faire bouger les lignes. Notre activité respectueuse de la ressource et à fort poids économique est enfin reconnue et intégrée dans le cadre de la Politique Commune des Pêches. Nous avons besoin du soutien du plus grand nombre pour faire valoir nos droits. N’hésitez pas à nous rejoindre et à vous battre avec nous pour un développement harmonieux d’une pêche de loisir durable et écoresponsable.
Communiqué FNPP membre de l’EAA / J. Kiffer
Comme d'habitude chacun essaye de tirer la couverture à lui, mais ça ce n'est pas nouveau
L'article de Pêche en mer qui parle des derniers rebondissements
Bar 2019 : la Commission prend à revers le Parlement
C’est une véritable petite crise politique à l’UE !
La Commission européenne a présenté ses propositions pour 2019 pour le bar, et, le moins que l’on puisse dire c’est qu’elles n’ont pas grand chose à voir avec ce que propose le Parlement.
En effet, le texte paru le 7 novembre sur le site europa.eu stipule que :
« En ce qui concerne la composante nord du bar, la Commission propose un ensemble de mesures, exprimées en limites de capture (et non en TAC), sur la base de l’avis scientifique le plus récent. Ces mesures permettraient d’augmenter les captures, pour la pêche au moyen d’engins à hameçons, à sept tonnes/navire (contre cinq tonnes/navire en 2018) et d’autoriser une «limite de capture» pour la pêche récréative d’un spécimen/jour pendant sept mois (contre seulement trois mois en 2018). »
La Commission ne suit pas les propositions d’Alain Cadec
Contactée par la rédaction, la FNPP se dit surprise et ne comprend pas le positionnement à « 180 degrés de la Commission par rapport à ce qu’ont voté les députés en plénière en octobre » et prévoit une rude bataille pour les semaines à venir. « Nous préconisons 3 bars par jour et par pêcheur avec maille à 42 cm pour l’ensemble de la façade Atlantique française avec fermeture pendant la période de reproduction. Or ici la Commission n’a même pas pris en compte la suppression du 48ème parallèle préconisée par Alain Cadec. C’est incompréhensible. » S’agace Jean Kiffer.
Autre nouveauté dans ce texte : l’obligation désormais effective au 1er janvier 2019 de débarquer les prises accidentelles pour le pros.
Les tractations vont désormais aller bon train jusqu’au texte final et nous ne sommes probablement pas au bout de nos surprises.
Mon opinion:
Comme tous les ans, nous allons assister à des parlottes jusqu'à la mi décembre, ensuite il faudra 1 mois pour sortir le texte au JO de l'UE et pendant ce temps là le pillage en règle des frayères aura lieu, comme d'habitude
on va suivre cela mais ça va encore faire le bug sur les réseaux
2019 - 2019 - 2019 - 2019 - 2019 - 2019
La réglementation 2019 est sortie, il reste maintenant à attendre la parution au JO de L'UE d'ici 1 mois, il est encore possible d'y avoir quelques ajustements, dans les grandes lignes pour les loisirs c'est toujours la différence entre le nord et le sud
au nord du 48ème parallèle : Du 1er janvier au 31 mars, seule la pêche en no-kill est autorisée.
Du 1er avril au 31 octobre le prélèvement d’un bar par jour et par pêcheur est autorisé.
Du 1er novembre au 31 décembre, seule la pêche en no-kill est autorisée.
au sud du 48ème parallèle : Le prélèvement est possible dans une limite de 3 bars par jour et par pêcheur tout au long de l’année.
Bien sur la maille à 42 pour tout le monde a été rejetée, seuls les loisirs doivent la respecter, les pros peuvent continuer à pêcher des poissons qui ne se sont pas reproduits
20 Janvier 2019 on continue dans les conneries
massacre autorisé sur le bar, c'est le texte de loi qui le dit, les pros peuvent piocher 2150 T sur les bars de 38 cm sur la zone sud 48 ème....
Va falloir que ces poissons apprennent à se reproduire dès la naissance sinon ça va pas le faire
le texte de loi paru au JO : https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000038029691&dateTexte=&categorieLien=id
La petite brochure récupérée au salon de Nantes sur la législation bar pour 2019
Allez, un petit ctrl c/ctrlv, on prend les mêmes conneries, en serrant encore un peu la vis côté loisirs, il y a encore 2 ou 3 trucs à gratter, mais toujours pas de vraies mesures pour les frayères l'hiver prochain, la proposition pour 2020 est dans ce lien
Pour nous loisirs c'est dans l'article 10 :
[Article 10
Mesures relatives à la pêche du bar européen
4.Dans le cadre de la pêche récréative, y compris depuis la côte, dans les divisions CIEM 4b, 4c, 6a et 7a à 7k:
a)du 1er janvier au 31 mars et du 1er novembre au 31 décembre 2020, seule la capture de bar européen à la canne ou à la ligne à main suivie d'un relâcher est autorisée. Durant ces périodes, il est interdit de détenir à bord, de transférer, de transborder ou de débarquer du bar européen capturé dans cette zone.
b)du 1er avril au 31 octobre 2020, seuls pm spécimens de bar européen par pêcheur et par jour peuvent être capturés à la canne ou à la ligne à main et détenus. La taille minimale de conservation pour le bar européen est 42 cm.
5.Dans le cadre de la pêche récréative dans les divisions CIEM 8a et 8b, un maximum de pm spécimens de bar européen par pêcheur et par jour peuvent être capturés à la canne ou à la ligne à main et détenus. La taille minimale de conservation pour le bar européen est 42 cm.
Ces mesures seront revues après avis du CIEM ]
Bien sur, comme tous les ans, ce sera décidé en décembre et sans doute adopté fin janvier, laissant un flou artistique pour janvier ....
2020 - 2020 - 2020
Dans la nuit du 17 au 18 décembre 2019, les états membres qui discutent de ce que sera la politique de la pêche pour 2020 ont une fois de plus acouché d'une souris, même plus envie de commenter, chacun se fera sa propre opinion, mais il va quand même falloir expliquer comment les bars ne vont pas rentrer dans les filets des loisirs...
Pour faire simple, voila ce que cela donne, j'ai repris le montage du site MieuxPêcher.com
Je mettrai le texte complet officiel dés sa parution au JO de l'UE
on avait relevé cette tournure de phrase à la découverte du nouveau texte de loi sur la réglementation sur la pêche de loisirs du bar, il semble heureusement que l'on ne soit pas les seuls, peut être, enfin, la fin des filets fixes sur l'estran ..... à suivre
"Un maximum de deux spécimens de bar européen par pêcheur et par jour peuvent être capturés et détenus. La taille minimale de conservation pour le bar européen est 42 cm. Le présent paragraphe ne s’applique pas aux filets fixes, qui ne peuvent être utilisés pour capturer ou détenir le bar européen." (article 10)
L'Association de Défense des Ressources Marines conclut que les filets fixes sur l'estran doivent être « exclus » de la pratique des amateurs, notamment en Nouvelle-Aquitaine où une litanie de rapports de l'IFREMER ont bien établi que le bar est la première espèce capturée, et parfois en très grand nombre.
L'ADRM n'a pas manqué de rappeler dès aujourd'hui ces nouvelles dispositions à l'administration française, en l'occurrence à la Direction Interrégionale de la Mer Sud Atlantique et aux Directions Départementales des Territoires et de la Mer de la Nouvelle-Aquitaine.
Il faut signaler que l'interdiction des filets fixes aux amateurs vient également d'être demandée par le Conseil Consultatif pour les Eaux occidentales Septentrionales dans son avis sur le bar rendu le 27 novembre 2019.
EUR-LEX.EUROPA.EU
Pour rappel la réglementation 2020
– Au nord du 48ème, deux bars par jour par pêcheur pendant 9 mois du 1er mars au 30 novembre 2020. Le no-kill sera autorisé les trois autres mois.
– Au sud, deux bars par jour et par pêcheur pendant 12 mois.
– La maille est de 42 cm partout.
Une frontière nord maintenue
Le 48ème parallèle, qui est situé au niveau d’Audierne est maintenu pour l’année 2020.
2021 - 2021 - 2021
Comme la réglementation pour la pêche loisirs du bar en 2021 n'est toujours pas à l'ordre du jour, c'est la réglementation 2020 qui s'applique pour les 3 premiers mois de l'année
Pour rappel la réglementation 2020
– Au nord du 48ème, deux bars par jour et par pêcheur à compter du 1er mars. Le pêché/relâché en janvier et février uniquement
– Au sud du 48ème, deux bars par jour et par pêcheur en janvier, février, mars
Taille de prélèvement à 42 cm
En espérant que la réglementation soit mise en place d'ici là, dans la pratique le mieux c'est de les laisser tranquille jusqu'au 1 er Avril
On continue dans la drolerie administrative avec la parution du texte officiel 2021 sur les possibilités de pêche:
Le texte concernant les possibilités de pêche pour 2021 est paru au JO, ce texte est on ne peut plus flou ou du moins incomplet, il y a encore 2 zones distinctes et on ne parle, pour le nord 48, que des 3 premiers mois de l'année
La partie qui intéresse la pêche de loisirs:
5. Dans le cadre de la pêche récréative, y compris depuis la côte, dans les divisions CIEM 4b, 4c, 6a et 7a à 7k:
a) du 1er janvier au 28 février, seule la capture de bar européen à la canne ou à la ligne à main suivie d’un relâcher est
autorisée. Durant cette période, il est interdit de détenir, de transférer, de transborder ou de débarquer du bar européen
capturé dans cette zone;
b) du 1er au 31 mars, seuls deux spécimens de bar européen par pêcheur et par jour peuvent être capturés et détenus; la
taille minimale de conservation pour le bar européen est 42 cm.
Le point b) du premier alinéa ne s’applique pas aux filets fixes, qui ne peuvent être utilisés pour capturer ou détenir le
bar européen pendant la période visée audit point.
6. Dans le cadre de la pêche récréative, y compris depuis la côte, dans les divisions CIEM 8a et 8b, un maximum de deux
spécimens de bar européen par pêcheur et par jour peuvent être capturés et détenus. Le présent paragraphe ne s’applique
pas aux filets fixes, qui ne peuvent être utilisés pour capturer ou détenir le bar européen.
7. Les paragraphes 5 et 6 sont sans préjudice de mesures nationales plus strictes concernant la pêche récréative.
l'intégrité du texte ici:
https://eur-lex.europa.eu/legal-content ... OTxDI8QXwY
la mascarade continue, n'ayant toujours pas pu se mettre d'accord sur une législation simple et compréhensible pour tous, on continue dans les mesures "éphémères",
ce sont donc les mesures 2020 qui sont reconduites pour le moment
Pour la période jusqu'au 31 juillet c'est 2 bars par jour et par pêcheur, pour rire je mets ici le communiqué des instantances dirigeantes loisirs,
on sent bien qu'elles ont un poids énorme dans les décisions prises.....
Mesures 2021 sur le bar : une situation ubuesque !
En l’absence d’accord, le plan d'urgence, visant à garantir les possibilités de pêche provisoires entre l'Union Européenne
et le Royaume-Uni jusqu'au 31 juillet 2021, entre en application dès le 01 avril 2021.
En conséquence, les mesures 2020 sur la pêche de loisir du bar sont prorogées jusqu’au 31 juillet 2021.
Nous tenons à dénoncer les dysfonctionnements actuels et l’absence de prise compte de nos demandes pour 2021.
Communiqué FNPP